Le Croisic

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Séjour au Croisic du 5 au 12 septembre 2020

Commentaire : Guy Tournier

Samedi 5 septembre 6h30 Lons.
Ça y est, le séjour tant attendu et un peu redouté était là.
Après la prise de température réglementaire, Catherine faisait l’appel de tous ces gens masqués qui se regardaient dans les yeux. Yann, notre chauffeur pouvait enfin démarrer.
Le voyage fut un peu bizarre, un masque ça tient chaud ! Finalement, tout s’est bien passé et à 18h30, nous arrivons enfin au Domaine du Port aux Rocs, sur la presqu’île du Croisic.
Tout de suite, c’est l’émerveillement, nous logeons à quelques mètres de l’océan. Les vagues viennent s’écraser contre les rochers. Le dépaysement est total après ces semaines de confinement.

Premier jour : randonnée dans le Parc naturel de la Grande Brière.
Mickaël et Fanny, nos guides nous accompagnent dans ce milieu si particulier qui est le 2e plus grand marais de France avec de l’eau et des roseaux partout mais presque entièrement immergés en hiver. Ici cohabitent des anguilles et des ragondins.
Puis visite du village de Kerhinet dont les nombreuses chaumières avec leur toit de roseaux séchés sont désormais très recherchées.
Ensuite nous arrivons à Guérande, cité médiévale fortifiée. Promenade historique commentée par nos guides.
A la Baule, nous avons randonné les pieds dans l’eau sur cette légendaire plage de sable fin longue de 9 km.

Mardi : découverte de l’Ile au Moines, embarquement à Port Blanc après une traversée de 5 mn. En parcourant les sentiers côtiers, nous avons été surpris par la violence du courant du golfe du Morbihan.

Mercredi, nous partons à pieds du Centre pour visiter la presqu’île du Croisic avec son joli port et ses maisons d’armateurs.
Nous apprenons avec surprise que le Croisic est la gare terminale du TGV depuis Paris.

Jeudi matin: Saint-Nazaire : Nous empruntons le gigantesque Pont de Saint-Nazaire pour une visite non prévue mais très intéressante du chantier naval où sont construits les géants des mers, véritables villes flottantes. Notre guide nous explique que la base sous marine allemande tellement fortifiée n’a pu être détruite par les bombardements alliés.
L’après midi, lors d’une randonnée, nous visitons le joli village de Piriac, petite cité bretonne de caractère. Au retour, en bordure d’un marais salant, un paludier nous vend quelques kg de ce fameux sel de Guérande.

Enfin, arrive la journée du Puy du Fou. Dans l’immense parc chacun fait son choix pour assister aux nombreux spectacles historiques. Impossible de narrer toutes ces merveilles : entre autres l’attaque des vikings émergeant d’un lac sur un drakkar devant nos yeux ébahis, ou encore le spectacle des oiseaux surgissant de toutes parts et même des rapaces s’échappant d’un dirigeable à 200 m au dessus de nos têtes pour venir nous frôler.

En soirée, le grand spectacle de la cinéscenie nous raconte l’histoire de la Vendée à travers les âges dans une mise en scène et des effets spéciaux extraordinaires (lumières, musiques, machineries etc.). Des dizaines de figurants, des cascadeurs, des chevaliers galopant ventre à terre : la féerie continue.

Les yeux encore brillants nous repartons en direction de notre hôtel pour le retour vers le Jura le lendemain.

Merci et bravo à Catherine pour ce magnifique séjour.

PS : Consommation individuelle 30 à 40 masques et quelques décilitres de gel.

 

Photographes : Gilles Bockenmeyer, Benoit Chebbahi, Philippe Dumont, Pierre Mathieu et Yan, notre chauffeur.

Peisey-Nancroix

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Séjour Ski et Raquettes 8 mars au 15 mars 2020 à Peisey Nancroix

Commentaire : Claude Deplace

Le coronavirus nous a épargnés et nous avons pu terminer notre séjour normalement.

Nous étions seize skieurs et raquetteuses pour ce séjour. Les prévisions météorologiques de la semaine n’étaient pas formidables et le début de la semaine a confirmé les dires « d’Albert Simon ».

Nous avons commencé la semaine dans le brouillard, puis le mardi la neige. Mais cela ne nous a pas rebutés. Nous sommes sortis tous les jours et nous avons sillonné tout le domaine.

Malheureusement vendredi après midi en fin de séance, Catherine a eu un accident. Déchirure du tendon d’Achille au pied gauche. D’où descente en barquette par un beau pisteur, ce qui lui a remonté le moral.

L’après activité était très fournie avec en point d’orgue l’apéro des régions que nous avons abondamment approvisionné. Nous avons également fait apprécier aux autres convives nos digestifs : framboise, prune, génépi, verveine.

Notre séjour s’est donc terminé à la veille du déclenchement du plan de confinement et de la fermeture de toutes les stations.

Une fois de plus, notre poète Claude de Brion, nous a fait une petite chanson (téléchargement) pour immortaliser les bons moments passés ensemble.

Merci à Catherine pour son organisation et surtout bon rétablissement.